« Si je prends soin des autres en me négligeant moi-même, j’entretiens la négligence et non pas le soin » Thomas d’Ansembourg
Aujourd’hui j’ai envie d’aborder le thème de « prendre soin de soi »… J’entends déjà certaines petites voix critiques « mais c’est égoïste » ou « encore un de ces concepts new âge bateau »… Et pourtant, plus que jamais je suis intimement convaincue de l’importance de prendre soin de soi. Dans mes consultations, je reçois de trop nombreuses femmes épuisées et frustrées. Peut-être est-ce votre cas ? Faites-vous partie des femmes (et croyez-moi j’en ai fait partie très longtemps) qui croient que pour être aimées et /ou reconnues il faut s’occuper des autres ? Pire, que c’est votre devoir que de vous occuper des autres. Du coup, vous faites continuellement passer les besoins de l’autre (souvent ceux votre conjoint et de vos enfants) avant les vôtres. Pourtant, vous aimeriez vous aussi que les autres pensent un peu à vous. Et puis si d’aventure vous commencez à envisager prendre soin de vous, votre petit juge intérieur vous traite d’égoïste et vous êtes aussitôt envahie par un sentiment de culpabilité. Alors que vous donnez tout, paradoxalement, vos relations se détériorent. Ce n’est pas étonnant, à force de donner sans compter, vous finissez par vous vider et vous accumulez des frustrations qui rejaillissent sous forme d’agressivité envers votre entourage.
Alors, pourquoi est-ce si important de prendre soi de soi et qu’est-ce que ça veut dire ? Comment arriver à trouver le juste équilibre entre prendre soin de soi ET prendre soin des autres ?
« Ce n’est pas égoïste que de penser à soi. C’est juste une question d’équilibre à préserver pour pouvoir mieux donner aux autres » Alexandre Jolien
Prendre soin de soi ce n’est pas quelque chose de futile, un petit temps de plaisir que l’on ferait mieux de consacrer aux autres ou à des activités plus importantes. Non, prendre réellement soin de soi, c’est s’intéresser à soi, c’est se soucier de soi, c’est être à l’écoute de ses besoins. C’est aussi arrêter d’attendre que les autres pensent à prendre soin de vous mais prendre pleinement la responsabilité de votre bien-être.
Plus facile à dire qu’à faire ! Parfois, on a tellement mis ses besoins de côté qu’on n’arrive même plus à s’y connecter et encore moins les exprimer. Lorsque je les interroge, combien de femmes (et d’hommes) sont incapables de me nommer leurs besoins fondamentaux. La première étape pour y arriver va passer par une meilleure connaissance de soi. Si vous ne comprenez pas votre mode de fonctionnement, comment voulez-vous arriver à identifier ce qui est important pour vous, ce qui vous donne de l’énergie et a contrario ce qui vous pompe. Une fois au clair avec vos besoins, vous pourrez décider en conscience (et non plus en mode automatique) ce que vous êtes prête à faire ou ne plus faire, quand vous avez besoin de vous reposer, etc.. A partir du moment où vous serez bien avec vous-même, vous pourrez être bien avec les autres. En effet, comment voulez-vous arriver à avoir des relations saines et épanouissantes avec les autres si vous même vous êtes à bout et ne prenez pas soin de vous ?
Prendre soin de soi, c’est aussi être bienveillante à son égard comme vous le feriez avec votre meilleure amie. Une bonne manière de prendre soin de soi est de pratiquer l’auto compassion. Je vous invite à (re)découvrir l’article que j’ai écrit à ce sujet
Ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que les qualités de bienveillance et de compassion peuvent faire l’objet d’un entrainement explicite. Si vous désirez aller plus loin, en octobre prochain j’aurai le plaisir d’assister Catherine Baele, coach et instructrice Mindfulness qui donnera un cycle de 8 semaines de Mindful Self-Compassion. Elle organise une soirée d’information le mercredi 9 septembre. Toutes les infos ici.
Vous l’aurez compris, c’est en prenant soin de vous, de vos besoins, en préservant votre bien-être et en vous ressourçant régulièrement que vous allez vous assurer d’être en forme et avoir l’énergie d’être présente aux autres.
Prendre soin de soi est donc un acte altruiste (cqfd).
Ce n’est pas pour autant facile à assumer et à mettre en place, surtout si vous fonctionnez autrement depuis des années. Attendez-vous aussi à des résistances de la part de votre entourage proche.
La bonne nouvelle…ça se travaille !
Et si vous vous preniez l’engagement de commencer à penser à vous, à défaut de vivre dans l’attente que les autres le fasse ?
Vous sentez que vous avez besoin d’aide pour y arriver ? Contactez-moi pour une séance découverte gratuite
Alors, prête à vous respecter et oser prendre soin de vous (sans culpabilité) ?
C’est tout ce que je vous souhaite !