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Que celui qui ne s’est jamais senti coupable lève la main !

A moins d’être psychopathe, toute personne normalement constituée ressent de la culpabilité, mais…et c’est là que ça se complique, certains beaucoup plus que d’autres.

Alors, vous ? Etes-vous du style à vous sentir coupable constamment ? A avoir  tout le temps l’impression d’avoir mal fait, mal dit, d’avoir peur d’avoir blessé l’autre ?

Personnellement, pendant des années, j’ai éprouvé un sentiment de culpabilité, pour tout et pour rien, cela envahissait mon existence et me gâchait la vie.

Et puis j’ai la chance de découvrir le livre de Yves-Alexandre Thalmann : « Au diable la culpabilité ».

Je vous invite à lire cet ouvrage, il vous apportera non seulement un éclairage original sur vos motivations à vous sentir coupable (oui vous avez bien lu il y a des avantages à se sentir coupable) mais vous y découvrirez aussi des moyens concrets et accessibles pour travailler et dépasser votre culpabilité, en tout cas la culpabilité morbide, celle qui nous empoisonne la vie.

Selon Y-A. Thalmann, il existe 2 types de culpabilité : la culpabilité saine et la culpabilité morbide.

La culpabilité saine est très utile, elle apparaît suite à une faute avérée, un tort réel causé à autrui. Elle agit donc comme un gendarme intérieur et nous incite à respecter les règles en vigueur et à ne pas nuire à autrui. Par exemple, je me sens coupable si je vole un objet dans un magasin ou encore si j’ai blessé quelqu’un intentionnellement.

Mais à côté de cette culpabilité saine, il existe une 2ème sorte de culpabilité qui elle apparaît sans faute objective ; comme par exemple se sentir coupable de ne pas rendre visite à son parent âgé, de mieux réussir ses études que ses frères et sœurs, de l’alcoolisme de son conjoint ou encore de mettre son enfant à la crèche pour retourner travailler.

Faire la distinction entre les 2 types de culpabilité n’est pas toujours facile.

La culpabilité morbide apparaît dans des situations où nous croyons rendre les autres malheureux. Mais, sans pour autant tomber dans la déresponsabilisation totale, s’imaginer que nous sommes seuls responsables du bonheur ou du malheur des autres, n’est-ce pas là faire preuve d’un sentiment de toute puissance ?

La toute puissance est en fait la face cachée de la culpabilité. En d’autres mots, celui qui se culpabilise aime à penser qu’il aurait pu changer le cours des évènements, que cela était en son pouvoir. Mais ce faisant, il nie totalement le libre arbitre des autres et leurs responsabilités dans leurs décisions.

Se sentir coupable va en quelque sorte nous rassurer puisque cela nous donne une illusion de contrôle sur ce qui arrive. C’est pourquoi il est si difficile de s’en débarrasser.

Comme le dit très justement Y-A Thalmann «  C’est angoissant de réaliser que nous ne contrôlons pas tout et que tout ne dépend pas de nous mais en même temps c’est tellement…déculpabilisant ». Alors, prêts à assumer que les choses vous échappent partiellement et à vous libérer de la culpabilité morbide ?

N’oubliez pas aussi que certaines personnes sont championnes pour profiter de la culpabilité des autres pour obtenir ce qu’elles souhaitent…Ces personnes ont l’art de nous faire culpabiliser alors que nous n’avons commis aucune « faute ». Elles adorent nous faire porter le poids de leurs décisions ou de leurs réactions.

Il est bon de se rappeler que nous ne sommes pas responsable du bien-être des autres. Tout au plus pouvons-nous y contribuer.

Et une dernière réflexion pour tous ceux qui ont du mal à s’offrir un moment de plaisir ou de détente sans tomber dans la culpabilité : le plaisir que vous prenez n’ôte rien à personne (même si certains pourraient essayer de vous faire croire le contraire J) !

 

Pour aller plus loin, je vous invite à découvrir les excellents ouvrages de Yves-Alexandre Thalmann publiés aux Editions Jouvence.

– Au diable la culpabilité

– Responsable, oui ! Coupable, non !

– Petit cahier d’exercices pour vivre libre et cesser de culpabiliser